En octobre 2009, la direction de Philips Dreux avait annoncé le licenciement inévitable des 212 salariés, en indiquant que les lettres de licenciement ariveraient fin février/début mars 2010. Malgré tout, quand les salariés de Philips ont reçu samedi dernier une lettre recommandée leur indiquant de ne pas se rendre à l’usine lundi matin, ils l’ont eue mauvaise car devant un site fermé, ils ne pouvaient pas tenir d’assemblée générale, et s’estimaient privés "de toute action syndicale".
Ce qui nous a tous scandalisés c’est d’entendre que les salariés ont reçu de la direction de Philips, une proposition de reclassement en Hongrie, pour 450 euros par mois ! Il y a de quoi crier au "patron voyou", mais malheureusement, dans le cas présent, Philips avait l’obligation de proposer aux salariés un poste équivalent, en Hongrie, pays d’accueil de l’activité ! La loi conduit à l’absurde, parfois…
Aujourd’hui, les syndicats ont assigné la direction de Philips en référé qui sera examiné demain par le tribunal de grande instance de Chartres. A suivre…