Un rapport gouvernemental dirigé par le professeur Philippe-Jean Parquet, intitulé « Conduites addictives en milieu professionnel », montre que la consommation de cocaïne n’est plus réservée aux "people" et au "show biz" : de plus en plus de cadres et d’employés s’y adonnent.
Le cannabis reste majoritairement consommé, mais la "CC" ou cocaïne se démocratise à grande vitesse. S’en suivent, évidemment des problèmes d’addiction, qui touchaient auparavant des golden boys ou des hôtesses de l’air. Maintenant, l’artisan ou l’employé de base sont touchés.
Evidemment, si toutes les classes sociales y accèdent, c’est que le tarif n’est plus prohibitif : dans les années 1990, le gramme de cocaïne coûtait 120 euros, alors qu’aujourd’hui, il est descendu à 60 € !
Les raisons qui amènent les gens à prendre de la cocaïne sont essentiellement le stress et l’anxiété pour atteindre les objectifs fixés par leur entreprise. L’employeur ne peut pas facilement prouver cette consommation, mais des absences répétées, des conduites dangereuses ou des problèmes relationnels peuvent lui permettre d’engager une procédure d’inaptitude, en accord avec le médecin du travail….
Que la société du monde du travail en arrive là, cela montre un dysfonctionnement sociétal qu’il conviendrait de prendre en compte réellement…