Le dernier numéro de Time Magazine, édition européenne datée du 3 décembre 2007, titre "The death of French Culture" ou "La mort de la culture française"… Vrai, faux, pourquoi ?
Au long de 6 pages pas vraiment complaisantes, l’auteur de l’article, Donald Morrison, nous indique que la culture française existe bien toujours mais qu’elle est incapable de s’exporter. Il fustige notre système trop dirigiste et subventionné, et montre son penchant pour la "démocratisation" de la culture telle que l’entend Sarkozy ou pour le mécénat que Christine Albanel souhaite développer.
Donald Morrison, journaliste de 61 ans vit à Paris depuis quatre ans et fréquente la France depuis trente-cinq. Il reconnait qu’"en France, la culture se porte bien : chaque village a son festival, la scène culturelle française est vigoureuse." mais que "Piaf ou Truffaut ont eu hier un grand succès auprès du public étranger parce que celui-ci raffolait alors de l’“intensément français”. Aujourd’hui le monde est différent : les pays anglo-saxons, notamment, s’intéressent d’abord à ce qui passe chez eux."
Il conclue que le retour en force de la culture française passera par le métissage : "La France est devenue un bazar multiethnique d’art, de musique et d’écriture venant des banlieues comme des coins les plus divers du monde non blanc." Le rap, le hip-hop et la bande dessinée ont de l’avenir, selon lui.
Certes, il est loin d’avoir complétement tort : la frilosité des décideurs culturels n’encourage pas la création culturelle, les moyens financiers se concentrent autour des projets qui font partie du "patrimoine" au sens large, de la culture française d’hier…
C’est dommage car en attendant des artistes crèvent de faim…
Cela est trés pervers de la la part de mr morrison ! donc l’art comme le pense pascal négre et mr selliere et bien d’autres personnes doit obéir à la loi du marché. s’exporter comme la non culture américaine .c’est fait nous avons aussi nos ghettos et donc le rapp (on préférrait le jazz dans le genre révolte cela etait plus riche comme quoi même dans le metissage il y a de l’elitisme).si BARBARA avait écrit pour s’exporter elle aurait donc mis des copeaux de bois dans son vin pour séduire les commerciaux australiens(j’ai cité barbara comme j’aurais pu citer BREL ,REGGIANI etc,,,) tous ces artistes, qui n’etait pas soumis à la loi du prince (même louis le quatorziéme avait MOLIERE ! ) ont toujours écrit dans un souci de liberté et d’universalisme. mais via la langue Française et servie par des musiciens sensibles et identifiables . L’art ne doit être esclave ni DES politiques ni des financiers. Hélas hélas et trois mille fois hélas, c’est le cas actuellement. mr morrison est bien un fils du plan marshall ,ou peut être non ! la subvention tue la création mais empêche l’artiste de mourir de faim . tous les pouvoirs savent bien que sans os à ronger le chien mord ! la droite Française n’a su que rarement séduire les artistes aux sens large du terme . le Grand Charles avec Malraux ? ( et bien d’autres qui ne le disait pas trop fort, car il est de bon ton d’être à la gauche du caviar quand on est artiste?. La dèmocratisation ! soit ,à l’anglo saxonne ? le pdg d’une grande société multinationale ou nationale sera le mécéne d’un artiste qui de par sa création le critiquera .Une bonne relation sado maso en perspective. cela existe dèja dans certain pays et dans le nôtre (des noms ,des noms) NON ! un os à ronger pour celui qui n’y arrive pas , une indemnité ( quel mot laid, cela ressemble a un terme de divorce) pour celui qui s’en sort un peu mieux, et le jack pot a celui qui réussit ce qu’il entreprend à l’image de …………? Cela ne va pas être facile de contenter la multitude surtout si l’on est pas l’écoute des gens concernés. Vive l’ouverture si elle est sincére .Et surtout ne vous en déplaise ,mr Morrison ,(je ne savais pas la culture des etats unis si vivante sous Mr bush !) Vive l’exception Française qui bon an mal an via les gouvernements qui se sont succédés tentent de protèger souvent malgré eux les intervennents de la scéne française . Ou bien alors on ne donne plus rien ! et alors chouette l’evolution aïe pour la finance ou la révolte aïe pour le pouvoir qui tous les deux toutes idéologies confondues ,aiment tant tout maîtriser,
Mr Morrison avait tord sur le fait que la culture française ne s’exporte pas, il n’a peut être pas suivi la cérémonie des oscars et celle du Batfa. Les divers récompenses de Marion Cotillard avec le film "la môme" sont la preuve qu’il s’est un peu planté…