Selon un sondage Ifop réalisé les 3 et 4 septembre 2009 auprès d’un échantillon représentatif de la population de 432 personnes, 55% auraient l’intention de se faire vacciner contre le virus H1 N1 dès que les doses de vaccin seront disponibles et 24 % des sondés se déclarent totalement opposés à toute vaccination. Les français sont, semble-t-il, circonspects à propos de l’éventualité d’une pandémie grippale puisque les discours sont contradictoires…. Bernard Debré, professeur d’urologie et chef de service à Paris, dit clairement "oui, il y aura une pandémie. Non, elle n’est pas dangereuse." Roselyne Bachelot, Ministre de la santé et ancienne pharmacienne, tient un discours des plus alarmistes en annonçant les 80 millions de doses de vaccins achetées et les catégories de populations prioritaires pour être vaccinées. Ce grand écart laisse perplexe, d’ailleurs, beaucoup d’éléments troublants jalonnent cette saga de la grippe A H1N1…
La ligue Nationale pour la liberté de vaccination a envoyé un courrier aux parlementaires dans lequel elle s’interroge. En effet, 2 mois avant l’apparition de cette maladie, un communiqué de presse du 9 mars 2009 (AFP), lors de la visite de Monsieur Sarkozy au Mexique, indiquait : "Sanofi-Aventis (EURONEXT : SAN et NYSE : SNY) annonce aujourd’hui la signature d’un contrat avec les autorités mexicaines, pour la construction d’une usine de production de vaccin contre la grippe, représentant un investissement de 100 millions d’euros." Les commentateurs précisent alors : "…La nouvelle usine de Sanofi-Pasteur au Mexique sera construite selon les standards permettant à Sanofi-Pasteur de basculer aisément de la production de vaccin contre la grippe saisonnière à celle de vaccin contre la grippe pandémique, dans l’éventualité où une pandémie de grippe humaine vienne à être déclarée et une fois la souche de virus grippal pandémique identifiée par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS)." C’est quand même curieux que la grippe dite " porcine " apparaisse dans le pays même où 2 mois plus tôt, il était décidé par un laboratoire pharmaceutique français de construire une fabrique de vaccins contre la grippe : coïncidence ou manipulation avec intérêts commerciaux ?
Une autre question se pose sur le caractère anxiogène de la grippe A H1N1 : pourquoi a-t-on alarmé les populations dans les seuls pays producteurs de vaccins (U.S.A., France), alors que le nombre de cas recensés était 1 000 fois inférieur à ce que le monde entier connaît tous les ans concernant la grippe en général ?
Au sujet de la vaccination contre la grippe, le Syndicat National des Professionnels Infirmiers (SNPI, CFE-CGC) estime qu’ "une vaccination massive, contre un virus grippal relativement bénin, présente des risques, du fait d’un vaccin développé trop rapidement, et d’un adjuvant susceptible de déclencher des maladies auto-immunes (…), l’adjuvant AS03 qui n’a jamais été utilisé auparavant dans un vaccin commercialisé à large échelle". Ces professionnels craignent l’apparition de maladies auto-immunes notamment neurologiques comme le syndrome de Guillain-Barré, maladie neurologique pouvant être grave qui se traduit par des paralysies. Carmen Kreft-Jaïs, responsable de la pharmacovigilance à l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps), expliquait être "tout à fait consciente du risque lié à la survenue de cas de Guillain-Barré chez les sujets vaccinés contre la grippe"…
Alors, avez-vous toujours envie de vous faire vacciner pour protéger … la santé publique… ou les profits de l’industrie pharmaceutique ?! Comment peut-on encore faire confiance aux politiques après ça ?
Edit 08 sept. 09 : on apprend que si la grippe A (H1N1) venait à se propager fortement, le gouvernement aurait prévu "des mesures qui relèvent de l’Etat d’exception" qui consisteraient à "adapter la procédure pénale" par "voie d’ordonnance", ce qui signifirait que les audiences seraient confiées à un seul magistrat "en violation du principe de collégialité", la détention provisoire serait prolongée, les gardés à vue verraient leur avocat à la 24ème heure de détention. Le huis clos des débats pourrait aussi être généralisé, et les mineurs envoyés devant le tribunal correctionnel. "Tous les délais de prescription" seraient suspendus. Le Syndicat de la magistrature dénonce ces mesures "liberticides". Sarkozy avait déjà commencé à mettre la main sur la justice, mais là, vers quel type de régime nous embarque-t-il ?
Pas rassurant ton billet !