Après la censure d’une affiche pour les concerts du chanteur Damien Saez, l’Autorité de régulation professionnelle de la publicité (ARPP – ex BVP) a décidé de ne pas diffuser l’un trois des visuels de la nouvelle campagne de publicité d’Amnesty International France diffusées du 3 au 9 mars 2010 dont l’accroche est "Les violations des droits humains sont toujours à la mode" parce qu’il porterait "atteinte à l’image de la profession des policiers".
Réalisée gracieusement par TBWA, cette campagne est composée de trois visuels qui mettent en scène trois cas de violations de droits humains : les violences conjugales, les expulsions forcées et la répression de la liberté d’expression. L’ARPP a recommandé de ne pas diffuser le visuel portant sur le dernier cas.
"L’objectif de ce visuel est d’illustrer la répression de la liberté d’expression de manière générique, rappelle Geneviève Garrigos, Présidente d’Amnesty International France. Comme les autres visuels de la campagne, il a été volontairement travaillé pour qu’il n’y ait pas d’association possible avec un pays en particulier".
Cette campagne rappelle la mission première d’Amnesty International, défendre tous les articles de la Déclaration universelle des droits de l’homme, partout dans le monde. Le message est simple : les violations des droits humains sont plus que jamais d’actualité. Au lieu de rester spectateur de cette triste réalité, Amnesty International appelle chacun à agir.
Les deux visuels de la campagne que vous pourrez voir :