Il fallait apparemment une femme pour oser mettre les pieds dans le plat et s’attaquer à ce qui se passe dans l’ombre du Medef, notamment autour de l’IUMM (Union des industries et métiers de la métallurgie) !
Rappelons que Denis Gautier-Sauvagnac, ancien président de l’IUMM, a été mis en examen en janvier dans l’affaire des 19 millions d’euros de retraits en liquide opérés sur les comptes de l’UIMM entre 2000 et 2007. On a appris ces derniers jours qu’il aurait touché une indemnité de départ de 1,5 million d’euros, assortie d’une "clause de silence" sur l’utilisation des 19 millions d’euros, contre des assurances financières.
Laurence Parisot, la Présidente du Medef a indiqué : "Ces mecs-là sont hors du réel", en ajoutant dans une interview au Journal du dimanche : "Octroyer de tels avantages dans de telles circonstances, c’est méprisant et méprisable, c’est une pantalonnade. Ce comportement est grossier".
Décidée à en finir avec ces pratiques, la présidente du Medef assure avoir reçu en deux jours "des centaines de messages de petits patrons indignés", ce qui est compréhensible car les patrons sont loin d’être tous des entreprises du Cac 40. Les patrons sont constitués d’une kyrielle de TPE et PME, qui font des efforts quotidiens pour maintenir leur entreprise et les emplois qui en dépendent.
Elle a le soutien de deux organisations patronales, Ethic et Croissance plus, dont le président, Geoffroy Roux de Bézieux, lui demande de "purger une fois pour toutes l’abcès de l’UIMM". Le secrétaire d’Etat à la Consommation, Luc Chatel, la soutient également. Cependant, les pressions sur elle vont être terribles car l’IUMM est extrêmement puissante…
Laurence Parisot a des couilles : Ah, je ne savais pas. Alors c’est un mec ce Parisot ?
(Faudrait p’t’être travailler un peu plus et pas que la la comm (ça ne siignifie pas plus d’heures ma’am Parisot et m’sieur Sarkozy, mais ce que vous semblez avoir oublé : le respect du travail bien fait (et des travailleurs qui l’ont fait, du coup))
Spéciale dédicace pour les zamis de M. Woert (ci-devant ministre du travail)
ça fuite de toutes parts là : vous êtes le maillon faible, sortez, tous. On vous a assez vu, on va pas attendre deux ans pour vous faire gicler