Le métier de courtier a le vent en poupe depuis plusieurs années et le recours à ces professionnels ne fait qu’augmenter. Pour les particuliers et les professionnels, c’est un gage de gain de temps et d’argent. Qu’est-ce que le métier de courtier et comment le devenir ?
En quoi consiste le métier de courtier en crédit : est-ce fait pour moi ?
Le courtier est un Intermédiaire en Opérations de Banque et Service de Paiement (IOBSP). A ce titre il intervient auprès d’organismes financiers (banques, cabinets d’assurance ou société de crédit), dans le cadre d’un accompagnement personnalisé qu’il propose à des particuliers mais aussi à des chefs d’entreprises.
Souscription de prêt immobilier, assurance emprunteur, assurance habitation, voiture, demande de crédit à la consommation, , prêt professionnel, rachat de crédit, regroupement de prêt : il peut traiter toutes sortes de projets, en fonction de sa spécialisation.
Son travail consiste à effectuer une veille constante et à entretenir un réseau professionnel dans son champ d’intervention, pour connaitre les meilleures offres du marché. C’est pourtant une notion relativement subjective, car un établissement se prêtera plus à un dossier plutôt qu’à un autre.
Il faut donc être bon commercial, habile financier, avoir des talents de négociateur. Mais il est nécessaire également d’avoir un bon sens de l’écoute, un esprit d’analyse et un mental de gagnant pour pouvoir défendre un dossier devant une entité financière. Si vous vous reconnaissez dans ce portrait, sans doute que le métier de courtier est fait pour vous.
Courtier en crédit : quelle formation pour quelles obligations ?
Il ne suffit pourtant pas de posséder toutes ces qualités pour s’improviser courtier. C’est une profession encadrée et les usagers ne peuvent que s’en féliciter.
Il faut pour cela posséder un diplôme reconnu par l’ORIAS (Organisme pour le Registre des Intermédiaires en Assurance) ou avoir une certaine expérience que cet organisme doit valider. Ces formations peuvent durer 80 ou 150 heures. A l’issue de cette formation et l’obtention du diplôme, le courtier reçoit une carte professionnelle et doit, de fait, s’enregistrer de façon officielle auprès de l’ORIAS pour que celui-ci puisse contrôler de temps à autre sa façon de procéder.
Le courtier peut travailler en indépendant ou en tant que salarié. Cette profession peut s’exercer en complément d’une autre activité professionnelle, mais le montant des revenus est alors plafonné.
Le courtier, nous l’avons vu, travaille dans un cadre strict. Les particuliers ou les professionnels qui font appel à lui doivent établir une relation de confiance. Ils lui confient les moindres détails de leur situation financière.
Quelle que soit la mission pour laquelle il est mandaté, il est important de savoir que la rémunération est étroitement liée au déblocage des fonds ou au fait qu’il ait accompli sa mission.
Qu’il demande des honoraires ou qu’il reçoive une commission de la banque en tant qu’apporteur d’affaires, tout doit faire l’objet d’une contractualisation entre le courtier et son client. Aucune somme d’argent ne peut, en outre, être demandée au cours de l’accompagnement qu’il dispense. Sinon, cela serait à considérer comme une faute professionnelle.