Il pouvait être débouché à partir d’hier soir minuit, mais la main fâcheuse de Thierry Henri conduisant à une qualification très moche de la France pour le Mondial de football, a semble-t-il fait ombrage à l’évènement du 3ème jeudi de novembre : le Beaujolais Nouveau !
Je dirais que ce n’est pas bien grave puisqu’il s’agit plus d’un coup médiatique que d’une bonne dégustation. Chaque année, on y goûte et chaque année, on l’apprécie guère : trop froid, trop de parfums de synthèse ajoutés, bref un vin trop trafiqué pour nous plaire, à l’heure où les vins naturels gagnent, eux, du terrain sur le marché du vin, chez les cavistes et dans le panier des français.
Le vin nouveau n’est plus à la mode, même si le Touraine Primeur s’y est mis depuis longtemps et le Languedoc plus récemment. Alors, ils ne lésinent pas sur la communication… Après Ben, l’an dernier qui avait fait l’affiche, cette année, la campagne publicitaire est "pop art".
Le Japon sauvera-t-il le Beaujolais nouveau ? Il reste le pays qui apprécie le plus le beaujolais nouveau : c’est toujours la folie à Tokyo pour l’évènement… Même si on parle d’un millésime historique avec "un nez de framboise, de mûre, de pêche de vigne et de violette, avec "une robe myrtille" d’une couleur "profonde", ça ne me dit rien…