Le festival de théâtre de Montpellier, le Printemps des Comédiens, avait invité, hier soir, l’ancien Premier ministre Dominique de Villepin : sur scène, il a lu ses poèmes favoris, accompagné d’une kora, harpe africaine.
Il précise qu’il n’a "aucune prétention d’acteur", en ajoutant : "ce n’est pas un comédien qui va sur scène, c’est un homme qui veut partager une émotion, une passion et surtout une ardente nécessité de poésie".
Les spectateurs ont pu entendre des textes de Paul Verlaine, Mahmoud Darwich, Aimé Césaire, René Char, etc… "ce sont des poètes du monde entier, des poètes dont la parole est une parole diverse qui vous aide à vivre et qui dit l’autre et le monde", selon Dominique de Villepin, des poètes "de plain-pied dans notre vie, dans les inquiétudes de notre temps : la barbarie, l’autre, comment aller à la rencontre de l’autre dans son étonnante diversité". "C’est là l’un des grands enjeux de la mondialisation", estime l’avocat international.
On ne sait si dans l’affaire Clearstream, les poèmes l’aideront… Un petit poème à proposer au journaliste Denis Robert qui vient de jeter l’éponge dans cette sombre histoire ?
Dominique de Villepin, reviens ! (en politique)