Lina Pavanelli, médecin-anesthésiste et professeur à l’université de Ferrare, a signé, à la mi-septembre, dans la revue de sciences sociales MicroMega, un essai intitulé "La mort douce de Karol Wojtyla". Elle y indique que le pape Jean Paul II n’aurait pas bénéficié d’une alimentation suffisante dans les deux mois précédant sa mort, ce qui aurait précipité sa fin.
Elle évoque les 15 kg à 19 kg perdus par Jean Paul II après sa seconde hospitalisation, le 13 mars, et l’installation très tardive – avant-veille de la mort – de la sonde naso-gastrique.
Rappelons que pour l’Eglise catholique, il faut «continuer à alimenter et à hydrater un patient par voie artificielle, même s’il se trouve dans un état végétatif avancé.». Par ailleurs, Jean Paul II expliquait en mars 1995, que l’euthanasie constituait une «grave violation de la loi de Dieu, en tant que meurtre délibéré moralement inacceptable d’une personne humaine…».
Selon la version officielle du Vatican, qui fut publiée dès le mois de septembre 2005, les soins apportés au Pape n’ont jamais été interrompus.
On s’en fout un peu : le Pape a bien le droit de mourir comme il veut ! A lui de s’expliquer avec Dieu, quand ce sera fait !…