René l’énervé est le nouvel opéra bouffe et tumultueux écrit et mis en scène par Jean-Michel Ribes, qui se jouera du 7 septembre au 29 octobre 2011 au théâtre du Rond-Point.
Caramela ne te mets pas dans cet état nous allons devenir chef de l’État ! « Depuis 2007, j’éprouve un malaise qui ne diminue pas » dit Jean-Michel Ribes en parlant de notre gouvernance. Pour en finir avec cette nausée, il a décidé de la transformer en farce joyeuse : un opéra bouffe mis en musique par Reinhardt Wagner. Un éclat de rire de résistance « face à l’affaissement du langage, au dénigrement de l’esprit, à cette agitation immobile dont la médiocrité nous étouffe. » Les citoyens d’un pays imaginaire cherchent un nouveau leader, leur vieux président malade s’en allant. Soudain, ils aperçoivent un petit homme agité courant matin et soir. Il se nomme René. Énergique et courant droit, n’appréciant que le bon sens. René est repéré par le parti majoritaire. L’heure est électorale et René est matinal. Soutenu par sa mère, René devient l’homme providentiel d’un pays en mal d’autorité à poigne et de confort sécuritaire. Autour de lui, des opposants s’opposent, emmenés par Ginette et Gaufrette. Un conseiller conseille : le nommé Hurtzfuller qui chante les vertus des Arabes quand ils ressemblent aux natifs du Cantal. Un responsable de l’image présidentielle, une meneuse de revue, des traîtres en cravates, un coiffeur international, un ministre des Hautes Frontières, un autre de la Condamnation d’avance et des révoltés venus d’ailleurs valsent tous dans l’ivresse du pouvoir de René. Insolences, audaces, pitreries rythment en chansons l’envol délirant d’un petit épicier nerveux vers les sommets du monde.
Vous vous souvenez de Palace, Merci Bernard, des Brèves de comptoir ou Batailles, Musée haut Musée bas, vous allez aimer cet opéra bouffe générateur d’oxygène, que Jean-Michel Ribes lance comme un pavé dans une marre où macère une France endormie !
Bien évidemment, toute ressemblance avec des personnages et des situations existant ou ayant existé serait fortuite et indépendante de la volonté de l’auteur…ou pas.