La ministre de la Culture, Christine Albanel, doit trouver 10,7 milliards d’euros, car c’est le coût des travaux nécessaires à la restauration du patrimoine français, aujourd’hui.
Elle indique que "les moyens budgétaires actuels ne permettent pas de transmettre dans un bon état de conservation notre patrimoine aux générations futures".
Comme on ne trouve pas cette somme sous le sabot d’un cheval, plusieurs solutions ont été envisagées comme un prélèvement sur les jeux de loterie à une contribution des casinos, calculée au prorata du chiffre d’affaires ou la création d’une taxe sur les nuits d’hôtel. Et c’est cette dernière solution qui semble privilégiée…
Selon la Ministre, "Il existe un lien naturel entre le tourisme et le patrimoine", et elle calcule qu’une "contribution de deux euros" par nuitée, dans les établissements d’un standing au moins égal à quatre étoiles, rapporterait près de 50 millions d’euros. "Il y a une vraie logique à ce financement. Près de 70 % de la clientèle de ces établissements sont des étrangers, dont bien souvent la visite est en lien avec notre patrimoine. Et puis, deux euros, c’est la moitié du coût d’un soda pris dans le minibar de la chambre", justifie-t-elle.
Certes, payer la chambre "premier prix" au George V à Paris, 697 € au lieu de 695 €, c’est rien du tout et cela passe inaperçu dans le budget des clients pouvant s’offrir une nuit à ce prix, mais ce qui est dérangeant, c’est le principe : en réalité, le gouvernement cherche tout service qui ne soit pas taxé (en dehors de la TVA) pour lui coller une taxe…
On a déjà la franchise médicale. C’est pour quand la taxe au Mac Do ?!