Le livre, Grand Theft Childhood, écrit par deux psychiatres américains, Lawrence Kutner et Cheryl Olson, montre, une fois de plus, que les idées reçues colportées par les associations familiales sont fausses. Selon leur étude menée auprès de 1300 jeunes, les ados pratiquant les jeux vidéo, même violents, seraient moins agressifs que les autres.
Les auteurs précisent que les adolescents jouant plus de 15 heures par semaine à des jeux violents ont une plus grande propension que d’autres à "avoir des problèmes", mais dans ce genre de cas extrême, les jeux sont un "indicateur de risque, et pas la cause des problèmes".
Ils ont même constaté que le jeu vidéo s’inscrivait comme "un indicateur d’intégration sociale" pour les garçons. D’ailleurs, ceux qui n’étaient pas joueurs présentaient "un risque nettement plus élevé" d’avoir des problémes.
Conclusion de l’étude : les jeux vidéo peuvent être "bénéfiques à la société", dans la mesure où "ce sont des simulations, des mondes où les enfants peuvent faire des erreurs, revenir en arrière et s’entraîner pour le monde réel".
Cette étude va déplaire à certains, c’est sûr…
En attendant, elle est plutôt logique, non ?! Ca me rassure !