Hier, Jimmy Wales, le fondateur de l’encyclopédie en ligne Wikipédia (l’encyclopédie collaborative en ligne, réalisée par des internautes volontaires et bénévoles) s’est vu censuré sur son propre site, à propos d’un article sur le restaurant Mozli du Cap, par Chad Horohoe, un administrateur du site, qui a effacé le texte, jugé "non pertinent".
Alors que l’encyclopédie en ligne Wikipédia est la cible de critiques récurrentes sur sa fiabilité, différents outils se mettent en place pour contrôler et améliorer la qualité des articles. La Fondation Wikimedia a ainsi ouvert "un site de réflexion", qui devrait aider à trouver des solutions de contrôle de qualité. "Au fil des années, la qualité des articles, rédigés et modifiés par les internautes, s’est accrue. Mais elle est susceptible de se dégrader sur un simple ajout. Nous travaillons donc sur la stabilité de l’information", indique Florence Devouard, présidente du conseil d’administration.
Par exemple, un système de "Flag" (bannière) qui distinguerait les éléments fiables des éléments plus douteux et qui serait élaboré par des administrateurs du site pourrait être créé.
D’un autre côté, fin 2005, pour le compte de la prestigieuse revue scientifique Nature, des experts ont comparé des documents publiés sur Wikipedia, l’encyclopédie collaborative en ligne, avec ceux de la célèbre Encyclopaedia Britannica. Le résultat est impressionnant puisque la qualité des deux sources est assez proche. Une encyclopédie réalisée par des “non-spécialistes” pourrait remettre en cause les ouvrages classiques ?
Le Web 2.0, où l’internaute devient actif et collaboratif, n’est-il pas encore une grande inconnue qui n’a pas fini de faire parler ?