Décidément, notre Président de la République, Nicolas Sarkozy a une drôle de conception de la politique étrangère… On apprend ce matin, qu’il a invité au défilé militaire du 14 juillet 2008, une petite bande de dictateurs : le président tunisien Zine El-Abidine Ben Ali et le président syrien Bachar el-Assad. On a échappé à Mouammar Kadhafi, mais comme, lui, est contre le projet de l’Union pour la Méditerranée, lancé par Nicolas Sarkozy, il a été écarté…
Bachar el-Assad n’avait pas bonne presse du tout au sein de la communauté internationale, il y a quelques mois encore, du fait de l’implication présumée de son régime dans l’assassinat de l’ex-Premier ministre libanais Rafic Hariri. Le régime syrien ne fait que se durcir : il a encore jeté en prison des journalistes et des intellectuels qui se battaient pour la liberté d’expression. Reporters sans frontières a même qualifié Damas de "capitale de la répression".
Comme l’a indiqué le leader druze Walid Joumblatt, c’est une "honte pour le peuple français". Nos dirigeants ont la mémoire courte : Damas avait été accusée de l’assassinat en 1981 de l’ambassadeur français Louis Delamarre, sous le régime d’Hafez el-Assad. Comme Bachar marche sur les pas de son père…
Après l’accueil en grande pompe du colonel Kadhafi, en décembre dernier, Nicolas Sarkozy remet ça avec Bachar El-Assad. Et Kouchner, il en pense quoi ? peut-être va-t-il nous dire que ce sont de formidables démocraties ?!…