Pierre Pasqua, fils de l’ancien ministre de l’Intérieur, réfugié à l’étranger et sous le coup d’un mandat d’arrêt international, négocie son retour en France afin de comparaître devant la justice.
Pierre Pasqua est poursuivi dans une affaire de pots-de-vin extorqués à la société Alstom en 1994, dont le but ultime, selon l’accusation, était le financement occulte des activités politiques de son père.
Outre Pierre Pasqua, trois hommes d’affaires ainsi que l’ancien directeur financier de la Sofremi, Nicolas Maroslavac, figurent parmi les prévenus, dans une affaire de détournements de fonds commis entre 1993 et 1995 au préjudice de la Sofremi, une société dépendant du ministère de l’Intérieur.
Cette affaire doit être jugée à partir du 8 octobre devant le tribunal correctionnel de Paris, soit quelques jours après celle d’Alstom prévue le 4 octobre.
Tous les proches de Charles Pasqua sont poursuivis pour des détournements d’argent lors de la vente d’équipements de police à l’étranger par la Société française d’exportation de matériels, systèmes et services du ministère de l’Intérieur (Sofremi), du temps où M. Pasqua était place Beauvau. L’ancien ministre est mis en examen par les magistrats de la Cour de justice de la République (CJR) dans cette affaire depuis octobre 2004.
Pierre Pasqua, fils de l’ancien ministre de l’Intérieur, sous le coup d’un mandat d’arrêt international, est arrivé ce matin, venant de Tunisie, à Paris où il a été pris en charge par les policiers et conduit au palais de justice de Paris, a-t-on appris de source proche du dossier.
Les années Pasqua au Ministère de l’Intérieur ; les années Mafia ?