Ségolène Royal va installer prochainement ses bureaux boulevard Raspail, dans le VIème arrondissement de Paris. Ils seront loués à l’association "les amis de Ségolène Royal", qui occupe des locaux à cette même adresse. On appelle ça de la sous-location, non ?
Cela conforte ses propos tenus à VSD à paraître demain, où elle indique que son itinéraire politique "n’est pas terminé", qu’elle a "une responsabilité politique" et qu’elle verra "le moment venu la meilleure façon de l’assumer".
Lionel Jospin dans "L’impasse", fait partie des personnalités qui "renvoient à la campagne où un certain nombre de leaders socialistes, et non des moindres, n’ont pas été au rendez-vous", selon elle.
Elle précise, dans cette interview, que "Certains leaders m’ont même dit en pleine bataille présidentielle -sans doute pour une fois de plus me renforcer- que je n’arriverais pas au second tour". "S’ils avaient fait fi de leur ego et constitué un bloc autour de moi, alors peut-être aurions-nous eu la dynamique suffisante pour gagner". Certes.
"Je ne peux ni reculer, ni flancher, ni m’agenouiller, ni avoir d’états d’âme", "De toute façon, il en va aussi de la rénovation du socialisme", ajoute-t-elle.
A propos de la concurrence éventuelle de Bertrand Delanoë avec elle pour le poste de premier secrétaire, elle affirme n’être "en compétition avec personne". Sera-t-elle candidate ? "On verra (…). J’ai une responsabilité politique et je verrai le moment venu la meilleure façon de l’assumer".
Elle indique n’avoir pas "surgi par hasard, comme certains voudraient le faire croire" et conclue : "Je pense que cet itinéraire n’est pas terminé".
C’est dur d’être la première femme à…