Le catholicisme, et notamment Thomas d’Aquin au XIIIe siècle, avait défini 7 péchés capitaux : la paresse, l’orgueil, la gourmandise, la luxure, l’avarice, la colère et l’envie…
Les choses évoluant depuis cette époque, l’Eglise a voulu se mettre à la page. Mieux vaut tard que jamais ! L’archevêque Gianfranco Girotti, régent de la pénitencerie apostolique (organisme chargé de se prononcer sur les péchés et les pénitences), a donc défini des péchés modernes, parmi lesquels :
– les "violations des droits fondamentaux de la nature humaine, avec des expériences et des manipulations génétiques" : au diable donc les clonages, ogm, pollutions,
– le péché social comme le trafic de drogue, les inégalités économiques et sociales au sujet desquelles l’archevêque constate que "les pauvres deviennent encore plus pauvres et les riches encore plus riches",
– l’avortement, l’usage du préservatif ainsi que le manque de pratique de la confession !
Tout ça ressemble quand même à une énorme plaisanterie…