Il y a 2 jours, Bernard Violet a sorti la biographie de Catherine Deneuve, chez Flammarion intitulée "Deneuve, l’affranchie".
Il n’est pas sûr que cet ouvrage, truffé de secrets peu reluisants, plaise à la comédienne. Ceci dit, c’est le fond de commerce de cet auteur à scandales qui a déjà sévit avec les bios du Commandant Cousteau, de Mylène Farmer, de Johnny Hallyday ou encore d’Alain Delon qui l’a attaqué en justice alors qu’il n’avait pas encore écrit la première ligne.
On lit dans ce bouquin que Catherine Deneuve est une personne malheureuse, calculatrice, pathétique, dépensière et décevante en tant que femme et que ses tares l’ont conduite à monnayer sa présence à des soirées people et lui ont permis d’obtenir, lors de procès remportés aux dépens de journalistes trop curieux, de faramineux revenus.
Les hommes qui ont fait partie de la vie de la comédienne sont évidemment passés en revue : Roger Vadim, Johnny Hallyday, Marcello Mastroianni, Pierre Lescure, mais Bernard Violet ne s’arrête pas là : il révèle le passé nazi du père de l’actrice, Maurice Dorléac, qui, lui aussi comédien, interprèta à 72 reprises des pièces radiophoniques diffusées sur la station anti-sémite Radio-Paris ainsi que divers films de propagande, dont l’un deux chantait les louanges de la Milice, la police politique du régime collaborationniste de Vichy.
Un ouvrage à éviter, donc…