"Betancourt a introduit une demande en divorce contre Lecompte, faisant valoir une séparation de corps de fait pendant une période de plus de six ans, soit deux années de plus que celle prévue par la loi" : l’information parue dans la revue colombienne Semana a fait le tour des rédactions…
Ingrid Betancourt, franco-colombienne ex-otage des Farc, voudrait donc divorcer de son second mari, le Colombien Juan Carlos Lecompte. Malheureusement, cela ne devrait pas être si simple car les avocats de J.C. Lecompte ont repoussé la demande du fait que "cette séparation n’a pas été volontaire mais survenue à la suite d’un cas de force majeure". D’autre part, ils comptent bien utiliser les arguments des récentes révélations de trois des anciens compagnons de détention américains de son épouse racontées dans le livre "Out of captivity", sorti en février dernier aux Etats-Unis.
Les auteurs, HarperCollins, Marc Gonsalves, Tom Howes et Keith Stansell, trois Américains otages des Farc pendant plus de cinq ans, la décrivent plutôt comme une personne "égoïste et hautaine". Selon eux, elle volait de la nourriture et se gardait les rares livres disponibles. Dans ce livre, Ingrid Betancourt passe pour une femme désireuse d’imposer son autorité non seulement à ses codétenus, en décrétant notamment les horaires pour se laver, mais aussi à ses geôliers. Elle ne partageait pas les informations qu’elle entendait à la seule radio qu’elle avait réussi à conserver. Clara Rojas, son ancienne directrice de campagne, avait déjà décrit les relations tendues qu’elle avait avec Ingrid Betancourt dans le récit de sa captivité.
Avec les "relations sentimentales" qu’Ingrid Betancourt aurait eu pendant sa captivité, son ex-mari, Juan Carlos Lecompte, a déclaré au quotidien espagnol "El Mundo" de samedi, qu’il se sentait "trahi" par Ingrid Betancourt.
Ne doit-on pas toujours se méfier des airs de Sainte Nitouche ?…