Christophe Schenk a interviewé Carla Bruni, pour l’Hebdo, un magazine suisse, à l’occasion de la sortie de son nouvel album "Comme si de rien n’était", le 11 juillet 2008.
Le ton est donné dès la phrase d’introduction du journaliste : "Rendez-vous était pris avec Carla Bruni. Mais c’est Carla Sarkozy qui est venue. Dommage. La première Dame de France est aussi fade et prévisible que son dernier disque".
A la fin de l’interview, son impression n’est pas tendre : "Le quart d’heure accordé est écoulé. L’entretien s’arrête sur cette question de l’engagement artistique et on a l’impression que la chanteuse a déjà choisi son camp. Exit Carla Bruni, bienvenue Carla Sarkozy. Les conseillers présidentiels ont su transformer la musicienne en First Lady, jusqu’à lui donner un discours sur sa fonction de première dame aussi appuyé que celui de son président de mari, tant elle se dit prête à y investir tout son temps et son énergie. Un nouveau rôle? Une réelle vocation? Une nécessité? On ne tranchera pas. Tout juste regrettera-t-on la personnalité découverte à l’époque de "Quelqu’un m’a dit", engoncée aujourd’hui dans un politiquement correct qui ne lui sied guère. Dans la musique comme dans le regard de Carla Bruni, une certaine magie a disparu".
Attendons le 11 juillet, mais ça ne donne pas envie…