En juillet, on avait eu le Tour de France cycliste et ses rebondissements incessants en matière de dopage, à tel point qu’on ne sait même plus qui est vraiment le vainqueur, on a maintenant, au mois d’août, des championnats du monde d’athlétisme à Osaka où les français ne brillent pas par leurs médailles…
Pour couronner le tout, cette semaine, deux footballeurs étrangers (22 ans) – de l’Hapoel Beersheva et du FC Séville – et un volleyeur de Chaumont (26 ans) sont décédés par mort subite. La ministre de la Santé, de la jeunesse et des sports, Roselyne Bachelot, s’est dite "préoccupée" par ces disparitions et a annoncé vendredi l’installation de "défibrillateurs autour de tous les stades".
Selon l’épidémiologue de l’Inserm Xavier Jouven répondant au quotidien le Monde, entre 400 et 500 sportifs décèderaient subitement chaque année en France. La plupart de ces décès seraient dus à des malformations du cœur. La plus répandue est la cardiomyopathie hypertrophique et se manifeste par un épaississement des parois ventriculaires, plus simplement, le cœur est trop musclé. La prise de produits illicites comme les stéroïdes ou les hormones de croissance accélère cet effet sur le cœur (encore le dopage…). Les sports les plus concernés par ces morts subites sont le vélo, la course à pied et le football d’après le quotidien.
C’est fermement décidé, je ne me mets pas au sport à la rentrée !!!