Lors du dîner annuel du Conseil représentatif des institutions juives de france (CRIF), le Président de la République a indiqué qu’il souhaitait que chaque élève de CM2 se voie "confier la mémoire" d’un enfant français victime de la Shoah !
Je pourrais faire mienne la réaction de Simone Veil, présidente d’honneur de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah : "A la seconde, mon sang s’est glacé".
Elle assistait aussi à ce dîner, et la réaction qu’elle a livré à L’Express est sans appel : "C’est inimaginable, insoutenable, dramatique et, surtout, injuste, tranche l’ancien ministre, déportée à 16 ans et demi à Auschwitz. On ne peut pas infliger cela à des petits de dix ans ! On ne peut pas demander à un enfant de s’identifier à un enfant mort. Cette mémoire est beaucoup trop lourde à porter. Nous mêmes, anciens déportés, avons eu beaucoup de difficultés, après la guerre, à parler de ce que nous avions vécu, même avec nos proches. Et, aujourd’hui encore, nous essayons d’épargner nos enfants et nos petits-enfants. Par ailleurs, beaucoup d’enseignants parlent -très bien- de ces sujets à l’école."
En outre, elle craint que cette suggestion du Président attise les antagonismes religieux : "Comment réagira une famille très catholique ou musulmane quand on demandera à leur fils ou à leur fille d’incarner le souvenir d’un petit juif ?"
Aujourd’hui, Nicolas Sarkozy a défendu son idée controversée, en estimant qu’"on ne traumatise pas les enfants en leur faisant le cadeau de la mémoire d’un pays"… Je me demande si ces hommes politiques ont des enfants et les connaissent ?!
Lamentable et inconscient encore une fois de la part du Président de la République, et très bonne réaction de Simone Veil que doit se trouver bien malheureuse d’avoir soutenu Sarkozy lors de l’élection présidentielle…
On retrouve bien là les vielles méthodes de Sarkozy, faire peur. Faire peur pour que les gens s’interessent à ce qu’on dit, faire peur car ainsi, ils se sentiront concernés, faire peur pour être persuasif au lieu d’être convaincant, faire peur pour réduire à néant leur discernement.
Ah la la ! les pauvres enfants, ils sont à l’école pour apprendre, pour raisonner et on ne fait que jouer sur leurs émotions, c’est à croire qu’on veut une nation de gens qui ne prennent jamais de recul, qui ne réfléchissent pas, qui ne peuvent pas répondre, car ils ne savent que réagir.
Tiens, mais, à qui ça profite une nation comme ça ?
Et sarkosy compte faire quoi pour les autres aussi qui ont connu l’enfer des camps de concentration et donc je vous rappelle le systeme le "marquage" dans les camps de concentration.
– les politiques
– les homosexuels
– les tsiganes
– les "associaiux"
– les temoins de jehova,
etc etc
Que dire aussi des centaines de milliers dhandicapés tués par le gouvernenemnt de vichy dont la ration alimenatire jouranliere fixé par decret les a conduits a la mort par famine…..
Si les juifs sont passés a la chambre a gaz mais dans cette approche communautariste que Nicolas Sarkosy souhiate donner a la shoah certains sont les grands oublies de l’histoire. Une des valeurs de la république c’est sont unités. Et donc l’unité dans les mémoires. Je constante que 50 ans apres le communautarisme n’a pas permis de regarder notre histoire dans sa totalité… c’est affligeant.
Le communatarisme est incompatible avec la république car il ne permet pas l’unité dans sa mémoire.
Je trouve que c’est un peu tot pour parler avec autant de sérieu à un enfant des massacres qui ont eu lieu.
Certains jeunes de 15 ans sont déja choqués, vous imaginez à 10 ans ?
Sarkozy Engage la Jeunesse Française au C.R.I.F. en utilisant les Critères de Vichy
Sarkozy, une fois de plus ! Invité d’honneur au dîner du C.R.I.F. à la place du Premier Ministre, un précédent qui ne semble avoir ému personne, y compris le premier concerné, Monsieur Fillon. Sarkozy souhaiterait-il reconquérir une partie de sa popularité auprès d’un électorat juif qui lui est acquis et dont il nie l’existence ?
Le Président de la République a émis le souhait de faire ‘adopter’ par les élèves de CM2 un des « 11.000 enfants français victimes de la Shoah ».
Quelle serait la peine encourue par un parent d’élève qui s’opposerait à ce que cette mesure soit appliquée à ses enfants scolarisés ? Un élève n’aurait pas la liberté de ‘choisir’ un enfant massacré à Ouradour, sous prétexte que celui-ci n’était pas une victime de la Shoah et qu’il n’était pas juif ? L’enfant ‘choisi’ (pour ne pas utiliser le terme ‘sélectionné’) devrait-il correspondre aux mêmes critères que ceux qui étaient utilisés sous le régime de Vichy ? Un enfant ‘Goy’ n’aurait pas le droit aux mêmes égards qu’un enfant de la Shoah ? Dans les cours de récréation, on pourra dorénavant entendre les enfants se demander : « Alors, ca y est, tu as choisi le nom de ton juif ? ».
Monsieur le Président, occupez vous un peu d’économie et de grâce, arrêtez d’impliquer tous les français dans vos convictions politico-religieuses ; elles ne regardent que vous. Après avoir traumatisé les parents, ne traumatisez pas les enfants!
Il semble que Sarko ait été traumatisé dans son enfance, peut-être à cause de sa taille, de son comportement.
C’est bien connu, on reproduit les souffrances qu’on a supporté étant jeune!
Un peu de tenue, monsieur le Président. Plutôt que d’envoyer des génération chez un psy pour se remettre de ce traumatisme que vous risquez de leur faire supporter, allez-y vous-même!