Envie de goûter aux plaisirs de l’eau ? Rien de mieux que l’installation d’une piscine. Une des questions cruciales à se poser en amont du projet relève du choix du bon modèle. Entre la piscine enterrée qui est gage de durabilité et d’esthétique et la piscine semi-enterrée moins contraignante à installer, laquelle choisir ?
Piscine semi-enterrée : quelles particularités ? Quels atouts ?
Au fil des années, la gamme de piscines s’élargit pour s’adapter à toutes les envies et aux diverses contraintes techniques. La piscine semi-enterrée a justement été développée pour s’acclimater aux terrains difficiles à travailler. Elle sera conseillée dans les endroits pentus, accidentés ou difficiles à creuser. Pourquoi ? Tout simplement grâce à sa structure très particulière. Il s’agit d’une piscine hybride, à mi-chemin entre la piscine enterrée et la piscine hors-sol. Une partie reste donc visible tandis que l’autre est enfouie dans la terre. Cette configuration compense les mouvements de terrain lui permettant d’être installée sur les sols instables. En prime, la piscine peut accueillir à ses abords des plages et terrasses qui viennent lui procurer de la valeur ajoutée.
La piscine semi-enterrée joue aussi sur son atout sécuritaire pour plaire au plus grand nombre. Elle a la particularité d’être plus difficilement accessible qu’une piscine enterrée classique. Le risque que les enfants tombent dans l’eau dans un élan aventureux s’amoindrit. Quoique cela n’enlève en rien l’obligation d’installer les différents dispositifs de sécurité imposés par la loi et décrits avec précision sur les sites spécialisés comme Assurément Piscine.
Quelques points viennent néanmoins noircir le tableau. La piscine semi-enterrée s’avère moins durable que son concurrent à savoir le modèle enterré. De plus, elle a du mal à s’inscrire de façon naturelle dans l’environnement en raison de cette partie qui reste visible.
Piscine enterrée : le choix de la longévité
Si chaque année, la piscine enterrée continue de faire mouche auprès de milliers de Français, c’est qu’il y a une raison. Le choix d’une telle structure est souvent motivé par le caractère durable de l’installation. Sous réserve d’être bien entretenue, une piscine enterrée peut vivre pendant 10, 20 voire 30 ans. De simples travaux de rénovation suffiront à lui insuffler une seconde vie ou carrément la rendre immortelle.
La piscine enterrée procure aussi de la plus-value à la propriété, à condition qu’elle soit minutieusement choisie et qu’elle bénéficie des bons aménagements. Avoir un bassin sans couverture ou en extérieur est vide de sens si l’on vit dans le nord et qu’on envisage de revendre. Par contre, ce type de bassin est plus courant dans le sud.
C’est surtout au niveau du prix que le bât blesse. Les structures creusées sont les plus chers du marché. Comptez un budget entre 15 000 et 50 000 euros pour l’installation. À ce tarif s’ajoute la pose des équipements de sécurité qui valent entre 500 euros pour une simple alarme à plus de 2000 euros pour un abri. La facture s’allonge si l’on adjoint également le montant de l’entretien facturé en moyenne 600 euros par année.
Les prix élevés n’empêchent cependant pas les Français de continuer à chérir l’idée d’avoir une piscine. La preuve : on compte 1 piscine privée pour 27 habitants dans le pays.