Bernard-Henri Lévy était l’invité de France Inter, ce matin, pour la sortie de son livre "Ce grand cadavre à la renverse", consacré à la gauche en France. Il accusait Jean-Pierre Chevènement de "Maurassisme", comme Henri Guaino, proche conseiller de Nicolas Sarkozy et auteur de ses discours. Dès lors, il s’est emporté sur Henri Guaino :
"Guaino, il est raciste. C’est lui qui a fait le discours de Dakar, que le président Sarkozy a prononcé et qu’il a dû découvrir dans l’avion parce que Sarkozy n’est pas raciste. Discours ignoble où l’on disait que si l’Afrique n’était pas développée c’était parce qu’elle n’était pas inscrite dans l’histoire(…). Dire cela en effaçant complètement la colonisation, la destruction du pays par cette époque honteuse du colonialisme, c’est du Guaino et c’est du racisme (…). Ce discours est un discours raciste, celui qui l’a écrit est donc vraisemblablement un raciste"
Guaino a utilisé Rue89 pour lui répondre : "Ce petit con prétentieux ne m’intéresse pas. Qui est-il donc? Qu’a-t-il fait dans sa vie de si extraordinaire pour se permettre de juger comme ça ? Je n’ai jamais rencontré BHL. Il ne m’aime pas, moi non plus. Il n’aime pas la France, moi si. Il a la bave aux lèvres, avec la haine qui suinte de partout."
Quelle qualité des échanges !!! Sans le savoir, «Libération» publiait aujourdhui un article sur les hommes de l’ombre du Président, dont Henri Guaino. «Pour une très grande majorité des caciques et élus de droite, Guaino passe dans le meilleur des cas pour "un cinglé"», peut-on y lire. Pas joli, joli tout ça…
Guaino est raciste, certes, mais Sarko l’est tout autant. En essayant de faire porter la responsabilité du discours débile de dakar à Guaino, BHL , par une logique, nous donne à penser que
1° Sarko serait un imbécile, qui comme un perroquet recite ce qu’on lui dit de réciter.
2 ° Sarko est une marrionnette utilisée par Guaino pour faire passer ses pensées nauséabondes
3° Sarko est un adulte sous tutel qui dirige la France.
Dans tous les cas, c’est pas beau. A moins que BHL cherche à sortir son ami Sarko d’un mauvais pas