On avait l’image de Robert Ménard, défenseur des "causes justes" pour la liberté de la presse, notamment lors du boycott de la cérémonie d’ouverture des JO de Pékin. Aujourd’hui, avec son insigne de chevalier de la légion d’honneur, ayant abandonné les rènes de Reporters Sans Frontières, le voici qui co-signe avec sa femme, Emmanuelle Duverger, ancienne de la FIDH et rédactrice en chef de la revue trimestrielle "Médias" qu’il détient, un petit essai d’une vingtaine de pages aux Editions Mordicus qu’il possède : "Vive Le Pen !". Provocation ou pas, il n’en reste pas moins qu’il y en a marre de ces personnalités médiatiques qui jouent sur le registre du populisme pour faire parler d’elles !
Aujourd’hui, il défend la peine de mort, souhaite que ses enfants ne soient pas homosexuels, "approuve" les électeurs qui ont voté Front national aux dernières élections cantonales, se revendique réac, macho, adepte du mariage et de La Marseillaise. Malgré cela, il a toujours une fenêtre pour clamer ses opinions puantes, notamment sur i>Télé dans "Interview sans interdit" ou sur RTL dans "On refait le monde". Un peu comme un Eric Zemmour, qu’il n’aime pas, mais défend – comme Dieudonné – pour la liberté d’expression…
Il est passé de la Ligue communiste révolutionnaire dans sa jeunesse, à François Mitterrand dans les années 1980, avant de rejoindre Nicolas Sarkozy en 2007. Et demain…. Marine Le Pen ?