Sarkobama ou Barack Sarkozy, selon les cas et les sites, font le buzz sur internet : en effet, de mystérieuses affiches détournant les affiches de campagne de Barack Obama remplacé par Nicolas Sarkozy, et reprenant son slogan "yes we can", sont apparues la semaine dernière dans les rues de Paris.
Malheureusement, l’affiche n’est pas signée et ne comporte même pas la mention de l’imprimeur, pourtant obligatoire.
Sous le dessin détourné du graphiste américain Shepard Fairey, les affiches posent des questions : "Faire payer les entreprises qui polluent ?", "Faire économiser 1.000 euros par an à chaque ménage ?", "Produire une énergie propre et durable en Europe ?", "Créer 3 millions d’emplois non délocalisés en Europe ?"
L’UMP a démenti être à l’origine de cette campagne, tout comme les jeunes militants de l’UMP. L’Elysée affirme tout ignorer de cette campagne, même si Obama est le copain de Sarkozy !
Le site de l’Express indique, hier soir, que la bande de colleur d’affiches a laissé une seconde empreinte sur Daily Motion et Flick’R : mais que ce soit le diaporama ou le film, on ne voit qu’une "bande de colleurs encagoulés, de dos ou cachés derrière des portraits "Yes, we can" de Nicolas Sarkozy, dans les différents quartiers de Paris où ils ont sévi. Et rien d’autre".
Buzz à suivre…
2 déc au soir : Lire Sarkobama se dévoile demain matin.
moi ça me fait rire en tout cas
Faire payer les entreprises qui polluent ? Créer 3 millions d’emplois non délocalisables en Europe ? Faire économiser 1 000 euros/an par ménage ? Produire une énergie propre et durable en Europe ? Ensemble, tout cela est possible… à condition que l’Europe se dote d’une réglementation ambitieuse en matière de politique énergie et de protection du climat !
Et malheureusement, le « paquet climat/énergie », que l’Union européenne doit boucler sous peu, est très loin du compte. Voilà pourquoi « SarkObama » fait la campagne que Nicolas Sarkozy devrait faire s’il était à la hauteur du défi des changements climatiques et de la présidence de l’Union européenne…
Le président français porte une lourde responsabilité… Actuellement à la tête de l’Union européenne jusqu’à fin décembre, Nicolas Sarkozy a laissé les États européens s’engluer dans leurs intérêts nationaux de court terme, au lieu de porter haut et fort l’intérêt collectif et les impératifs de la lutte contre les changements climatiques.
Avec Nicolas Sarkozy à la tête de l’UE, c’est Noël tous les jours ! Des droits à polluer gratuits pour les centrales à charbon polonaises, 30 g de CO2/km offerts aux constructeurs allemands Mercedes et BMW, et, pour couronner le tout, la possibilité pour chaque État de se défausser de leur allant acheter des crédits d’émissions de CO2 hors d’Europe…
Nicolas Sarkozy a une dernière chance de redresser la barre et de sauver de la médiocrité la présidence française de l’Union européenne : le sommet des chefs d’État et de gouvernements européens, qui va se tenir les 11 et 12 décembre. D’ici là, il doit travailler plus, pour qu’on émette moins…
Qui lui demande ainsi de relever ce challenge et de se montrer digne de SarkObama ? Réponse demain, en fin de matinée…