escalier bois demi tournant

Quelles sont les normes pour un escalier ? 

Quand on considère les différentes normes relatives à la construction d’un escalier, on se rend compte que l’auto construction n’est pas vraiment envisageable et qu’il convient de faire appel à un professionnel. Explications. 

Les normes et réglementations à connaitre quand on fait installer un escalier

Avant la loi de Blondel, les marches d’un escalier n’étaient pas forcément à la même hauteur, ce qui créait un inconfort lors de l’usage. On s’est donc rendu compte qu’il était primordial de coordonner les informations et de les concentrer dans une même loi afin que chaque escalier soit conçu en respectant des règles identiques. 

Même si cela ne relève pas de l’obligation quand on est un particulier ; ce qui ne serait pas le cas pour un responsable d’ERP, par exemple ; personne sans doute ne veut prendre le risque de tomber ou de mettre une personne en danger en ne respectant pas les normes en la matière ; d’autant que la responsabilité civile (et pénale) peut être engagée, en cas d’accident. 

Ainsi une marche doit faire une hauteur minimale de 16 cm sans dépasser les 21 cm. En termes de profondeur, on accepte un écart compris entre 21 et 32 cm. Cette profondeur permet d’offrir une bonne assise pour le pied et ce, quelle que soit la pointure de la personne qui va emprunter l’escalier. 

La distance entre l’échappée de la marche et le plafond doit être à minima de 190cm ; pour offrir une réponse de qualité aux personnes relativement grandes ; sachant que l’on se base sur la taille moyenne pour établir cette norme. 

Un escalier doit faire à minima 70 cm de largeur. Cette dimension offre un meilleur confort pour les personnes quand elles montent et descendent, mais on appréciera aussi ce détail au moment de porter des choses. 

Trouver l’escalier parfait : les astuces à connaitre

Les normes relatives à la construction d’escalier sont encore nombreuses, puisque l’on recommande également bien sûr de faire poser une rampe et un garde-corps. Espace entre les barreaux, hauteur de garde-corps et sens des barreaux sont autant de points à ne pas négliger. 

Tous ces critères laissent à penser que pour avoir un escalier sécuritaire, il convient de passer par un escaliéteur professionnel, surtout si on souhaite un escalier sur-mesure ce qui arrive dans la plupart des situations et pas uniquement en rénovation quand on doit retirer et remplacer un ancien escalier. 

D’ailleurs, son positionnement ou encore sa forme (les escaliers d’antan étaient généralement trop abrupts et donc dangereux) peuvent inciter un propriétaire à trouver un escalier plus adapté à la vie de famille et à une utilisation régulière. 

Selon la place dont on dispose, la volonté d’avoir un escalier discret ou qui, au contraire, va devenir une pièce maîtresse de la décoration, on peut se tourner vers différents escaliers (droit, ½ tournant, ¼ tournant, hélicoïdal et…) et des matériaux variés. 

Attention toutefois, car si certains d’entre eux sont considérés comme extrêmement design, cela présente des inconvénients, comme le fait de devoir les imperméabiliser à outrance pour qu’ils résistent aux taches ; ce qui serait le cas pour la pierre naturelle ou le ciment ou qui seront froids sous les pieds comme les escaliers en métal. 

Le bois est le seul matériau qui, malgré les effets de mode, rencontre toujours autant de succès, car il est tout à fait possible de le moderniser, notamment en le mariant avec d’autres matériaux, ce qui permet de profiter du meilleur des deux mondes, sans un entretien trop contraignant. 

Même s’il peut sembler dommage de transformer un escalier en hêtre ou en chêne ; deux des essences de bois les plus utilisées pour ce type d’ouvrage ; c’est tout à fait possible dans le but de modifier l’apparence de son escalier grâce à de la peinture. 

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